2017-2018 Les cordes à Léon

Un quatuor au collège de Saint-Valérien

Le vendredi 10 février , le quatuor "Les cordes à Léon" est  venu présenter leur musique dans la salle de musique de Saint Valérien aux élèves de cinquième pour leur faire découvrir ce qu'est la musique folklorique des pays de l'est ( musique rom, roumaine, tzigane ou encore manouche)

Les cordes à Léon existe depuis 2013. Ils jouent ensemble depuis 4 ans et ont déjà enregistré  2 albums. Ce groupe est composé de 4 personnes qui jouent de 4 instruments différents:

- Jacky LIGNON à l'accordéon.

- Joël PICARD à la contrebasse

- Grégory TESSIER à la guitare

- Vincent PAGLIARIN au violon ( ce musicien joue aussi dans le quatuor Mélété)

Avec "Les cordes à Léon", nous sommes partis à la découverte de la musique folklorique rom; nous avons voyagé dans des contrés pleines de musique, de chants et de danses qui font rêver.

Ils ont réinterprété une chanson rom que nous avions vue en classe: Une chanson traditionnelle chantée et jouée à la fête de la Saint-George ( ou fête du printemps) qui s'appelle Ederlezi. Cette chanson est chantée en rom( et pas en roumain). Elle prend un air mélancolique qui nous montre à quel point la vie peut-être belle mais triste.Cette chanson a été utilisée pour un film " Le temps des Gitans"

Les cordes à Léon ont aussi interprété plusieurs Horas (danses traditionnelles roms) qui sont entraînantes et donnent envie de danser. Une de ces horas s'appelait "Sirba moldave" ( Hora des villes) et nous avons frappé dans nos mains car la musique était très dansante. Ils ne nous ont pas dit le nom de l'autre Hora , mais elle était aussi très joyeuse et entraînante.Dans certains morceaux, le violoniste a utilisé des harmoniques ( effleurement de la corde par le doigt)

Ils nous ont expliqué que ,même si les conditions de vie n'étaient pas bonnes,les roms, les gitans et les manouches faisaient  de la musique joyeuse et dansante car ils aimaient énormément jouer de leurs instruments.Pour eux, jouer c'est comme respirer ou marcher, ça les rend heureux et les console.

Sur le dernier morceau , nous avons frappé dans nos mains sur une mesure impaire.

Les musiciens nous ont dit qu'ils n'avaient jamais eu un public d'enfants au collège aussi joyeux et motivé. 

Sur le dernier morceau, nous avons frappé la pulsation dans nos mains et nous ne voulions pas que ça finisse!

M.T élève de 5A